Miracles et guérisons
Ma rencontre avec Dieu après la maladie
C’était en 1943 en pleine guerre, notre logement devenu trop petit, nous avons déménagé et sommes venus habiter au N°4 rue des Tanneurs à Manosque, petite rue très courte au bas de la porte Saunerie, qui menait à l’abattoir qui était en lieu et place du palais de justice actuel.
Après cette succession de traumatismes dus à la guerre (voir mon témoignage complet), je développais des pathologies chroniques. Je tombais gravement malade, je dépérissais, j’étais angoissée en permanence, et je ne parvenais pas à me débarrasser de ces images abominables, de cette peur permanente qui m’habitait depuis le début de la guerre. Ma petite fille venait de naître, j’avais perdu plusieurs kilos, sans parvenir à me rétablir. Mon teint était devenu très pâle au point d’inquiéter fortement mon médecin. Dans cet état fragile, je devais m’occuper de ma fille et de mon mari. Je ne me sentais plus capable d’accomplir les tâches qu’une femme de cette époque se devait de réaliser. J’étais désespérément lasse et épuisée dans un état psychologique pitoyable et sans issue réelle pour mon état de santé.
Un jour, me dirigeant vers les magasins du centre-ville pour effectuer des courses, (vers la porte Saunerie) une personne me tend un prospectus dont le titre indiquait : "Salut et guérison Divine". Je croyais en Dieu (grâce à une monitrice de catéchisme qui m’avait communiqué la foi) mais dans ma religion je n’avais pas trouvé l’exaucement de mes prières. Je n’avais pas l’impression de rencontrer Dieu. Face à ce prospectus, je me suis dit très simplement : « C’est ce qu’il me faut ! » Dieu me cherchait, il fallait coûte que coûte que je le rencontre, que je fasse ma propre expérience avec lui.
En réalité ces personnes venaient d’Aix-en-Provence et servaient le Seigneur en venant évangéliser une ville meurtrie, en pleine guerre, en organisant des réunions au Café des Négociants, dans la salle des mariages au 1er étage. (Aujourd’hui il est fermé mais existe encore.)
Au début les pasteurs Lafayette, Mazella, Leblond, venaient d’Aix pour enseigner l’évangile, prier Dieu afin que des guérisons puissent se produire, au Nom de Jésus. J’ai commencé à suivre ces réunions avec Quelques personnes. Au cours de ces réunions plusieurs frères ont prié pour moi afin que mon état soit restauré. Rapidement mon état s’est amélioré alors que mes angoisses chroniques duraient depuis plus d’un an. En très peu de temps j’ai pu dire aux frères qui priaient pour moi : "Je sais que je suis guérie ! Gloire à Dieu pour cette guérison !"
Tout redevenait possible, je n’avais plus d’angoisses, je reprenais du poids, je dormais mieux, je ne me sentais plus du tout abattue. J’ai donc voulu m’engager avec ce Dieu dont je venais de voir l’intervention dans ma vie. C’est tout naturellement que j’ai pris mon baptême d’engagement à la piscine de Gap en 1946 avec une dizaine de personnes venues avec nous en car d’Aix et de Marseille, et c’est le pasteur Burki (Père) qui nous a baptisés.
Par la suite, ma vie a complétement changé, je peux dire que Dieu a pourvu à nos besoins quotidiennement. Pour l’imager, cette petite anecdote parmi les jours d’après-guerre. Il en fut un alors que nous n’avions plus rien à manger. Mon mari avait fait des essais de plantation de champignons de Paris dans une cave mais ça n’avait pas pris. Il transporta ce résultat infructueux dans le jardin ouvrier que nous avions, afin de récupérer et d’évacuer l’humus qu’il avait utilisé sans en attendre quoi que ce soit. Je me rendais plus tard au jardin qui ne devait rien produire dans cette saison. Je cherchais donc désespérément de quoi nourrir ma petite famille, mon mari étant gravement malade et ne pouvant plus s’occuper du jardin. Quelle surprise ! Après avoir demandé à Dieu de pourvoir ! Je découvrais une multitude de champignons et de légumes au milieu des hautes herbes (mon mari avait juste eu le temps d’ensemencer le jardin avant sa maladie). Je louais Dieu à chaque champignon et chaque légume ramassé pour ce miracle qui devait nous nourrir pour quelques jours. J’ai de nombreuses anecdotes similaires, mais celle-ci ressemble étrangement à la manne providentielle qui nourrit le peuple d’Israël dans le désert à sa sortie de captivité de l’Egypte Pharaonique (voir le livre de l’exode). "Ainsi moi je vous le dis : Demandez et vous recevrez" Luc 11.9. Je n’oublierai jamais la persévérance dans la foi, essentielle à la communion avec Dieu.
Après cette succession de traumatismes dus à la guerre (voir mon témoignage complet), je développais des pathologies chroniques. Je tombais gravement malade, je dépérissais, j’étais angoissée en permanence, et je ne parvenais pas à me débarrasser de ces images abominables, de cette peur permanente qui m’habitait depuis le début de la guerre. Ma petite fille venait de naître, j’avais perdu plusieurs kilos, sans parvenir à me rétablir. Mon teint était devenu très pâle au point d’inquiéter fortement mon médecin. Dans cet état fragile, je devais m’occuper de ma fille et de mon mari. Je ne me sentais plus capable d’accomplir les tâches qu’une femme de cette époque se devait de réaliser. J’étais désespérément lasse et épuisée dans un état psychologique pitoyable et sans issue réelle pour mon état de santé.
Un jour, me dirigeant vers les magasins du centre-ville pour effectuer des courses, (vers la porte Saunerie) une personne me tend un prospectus dont le titre indiquait : "Salut et guérison Divine". Je croyais en Dieu (grâce à une monitrice de catéchisme qui m’avait communiqué la foi) mais dans ma religion je n’avais pas trouvé l’exaucement de mes prières. Je n’avais pas l’impression de rencontrer Dieu. Face à ce prospectus, je me suis dit très simplement : « C’est ce qu’il me faut ! » Dieu me cherchait, il fallait coûte que coûte que je le rencontre, que je fasse ma propre expérience avec lui.
En réalité ces personnes venaient d’Aix-en-Provence et servaient le Seigneur en venant évangéliser une ville meurtrie, en pleine guerre, en organisant des réunions au Café des Négociants, dans la salle des mariages au 1er étage. (Aujourd’hui il est fermé mais existe encore.)
Au début les pasteurs Lafayette, Mazella, Leblond, venaient d’Aix pour enseigner l’évangile, prier Dieu afin que des guérisons puissent se produire, au Nom de Jésus. J’ai commencé à suivre ces réunions avec Quelques personnes. Au cours de ces réunions plusieurs frères ont prié pour moi afin que mon état soit restauré. Rapidement mon état s’est amélioré alors que mes angoisses chroniques duraient depuis plus d’un an. En très peu de temps j’ai pu dire aux frères qui priaient pour moi : "Je sais que je suis guérie ! Gloire à Dieu pour cette guérison !"
Tout redevenait possible, je n’avais plus d’angoisses, je reprenais du poids, je dormais mieux, je ne me sentais plus du tout abattue. J’ai donc voulu m’engager avec ce Dieu dont je venais de voir l’intervention dans ma vie. C’est tout naturellement que j’ai pris mon baptême d’engagement à la piscine de Gap en 1946 avec une dizaine de personnes venues avec nous en car d’Aix et de Marseille, et c’est le pasteur Burki (Père) qui nous a baptisés.
Par la suite, ma vie a complétement changé, je peux dire que Dieu a pourvu à nos besoins quotidiennement. Pour l’imager, cette petite anecdote parmi les jours d’après-guerre. Il en fut un alors que nous n’avions plus rien à manger. Mon mari avait fait des essais de plantation de champignons de Paris dans une cave mais ça n’avait pas pris. Il transporta ce résultat infructueux dans le jardin ouvrier que nous avions, afin de récupérer et d’évacuer l’humus qu’il avait utilisé sans en attendre quoi que ce soit. Je me rendais plus tard au jardin qui ne devait rien produire dans cette saison. Je cherchais donc désespérément de quoi nourrir ma petite famille, mon mari étant gravement malade et ne pouvant plus s’occuper du jardin. Quelle surprise ! Après avoir demandé à Dieu de pourvoir ! Je découvrais une multitude de champignons et de légumes au milieu des hautes herbes (mon mari avait juste eu le temps d’ensemencer le jardin avant sa maladie). Je louais Dieu à chaque champignon et chaque légume ramassé pour ce miracle qui devait nous nourrir pour quelques jours. J’ai de nombreuses anecdotes similaires, mais celle-ci ressemble étrangement à la manne providentielle qui nourrit le peuple d’Israël dans le désert à sa sortie de captivité de l’Egypte Pharaonique (voir le livre de l’exode). "Ainsi moi je vous le dis : Demandez et vous recevrez" Luc 11.9. Je n’oublierai jamais la persévérance dans la foi, essentielle à la communion avec Dieu.
Andréa M.