Les messages flash
La renaissance de l'aigle (1)
L’aigle est un animal remarquable. Puissant, majestueux, il évoque la seigneurie, la suprématie. Rien ne semble pouvoir l’atteindre, lui qui vit sur les sommets. Sa vie, c’est l’altitude ! "L’aigle s’élève, et il place son nid sur les hauteurs" (Job 39:27). Bien avant que les hommes ne s’en servent comme symbole, la Bible le prenait déjà comme exemple pour nous véhiculer des enseignements, autant sur le Seigneur que sur nous. Dans son cantique en Deutéronome 32:11, Moïse compare le Seigneur à "un aigle qui éveille sa couvée, voltige sur ses petits, déploie ses ailes, les prend et les porte sur ses plumes."
Tout d’abord, l’aigle éveille sa couvée. Et pour ce faire, il va détruire le nid qu’il a fait pour ses petits, brindille par brindille, afin de les chasser hors du nid ! Surprenant ! Pourquoi ? C’est simple : s’ils y restent, d’une part, ils ne sauront jamais voler ; d’autre part, étant immobiles, ils seront une proie facile pour d’autres prédateurs. N’avez-vous jamais connu, tels des aiglons, des moments de panique et d’incompréhension dans l’adversité : sentiment d’oubli, d’abandon, voire même de rejet ? Que se passe-t-il ? Que me fais-tu Seigneur ? Pourquoi le Dieu d’amour a-t-il permis telle ou telle circonstance douloureuse, injuste, inconfortable ? Mon Père céleste ne pouvait-il pas me laisser tranquille, bien lové dans mon petit nid douillet dans lequel il ne m’arrive jamais rien ?... dans MA conception de la bénédiction ?... Non ! Surtout pas ! Quand on reste immobile dans le coton, on est engourdi, ankylosé, on s’endort, et l’on devient une proie facile pour l’ennemi. Ce n’est pas dans l’adversité que l’on est en danger spirituel ; c’est lorsque l’on est blotti dans le nid douillet de la routine et du sommeil. Alors Dieu se sert des circonstances pour détruire notre nid, nous maintenir en éveil, et nous obliger à voler de nos propres ailes. Si l’aigle chasse ses petits hors du nid, n’oublions pas qu’il est toujours présent à leur côté pour veiller sur leur vol. Il ne les abandonne jamais ! Il déploie ses ailes, tantôt pour les protéger, tantôt pour les porter. C’est exactement ce que Dieu fait dans notre apprentissage, que nous en soyons conscients ou pas, Il nous protège, et Il nous porte ! Et c’est bien pour cette raison que, malgré les difficultés, nous sommes toujours là !
Tout d’abord, l’aigle éveille sa couvée. Et pour ce faire, il va détruire le nid qu’il a fait pour ses petits, brindille par brindille, afin de les chasser hors du nid ! Surprenant ! Pourquoi ? C’est simple : s’ils y restent, d’une part, ils ne sauront jamais voler ; d’autre part, étant immobiles, ils seront une proie facile pour d’autres prédateurs. N’avez-vous jamais connu, tels des aiglons, des moments de panique et d’incompréhension dans l’adversité : sentiment d’oubli, d’abandon, voire même de rejet ? Que se passe-t-il ? Que me fais-tu Seigneur ? Pourquoi le Dieu d’amour a-t-il permis telle ou telle circonstance douloureuse, injuste, inconfortable ? Mon Père céleste ne pouvait-il pas me laisser tranquille, bien lové dans mon petit nid douillet dans lequel il ne m’arrive jamais rien ?... dans MA conception de la bénédiction ?... Non ! Surtout pas ! Quand on reste immobile dans le coton, on est engourdi, ankylosé, on s’endort, et l’on devient une proie facile pour l’ennemi. Ce n’est pas dans l’adversité que l’on est en danger spirituel ; c’est lorsque l’on est blotti dans le nid douillet de la routine et du sommeil. Alors Dieu se sert des circonstances pour détruire notre nid, nous maintenir en éveil, et nous obliger à voler de nos propres ailes. Si l’aigle chasse ses petits hors du nid, n’oublions pas qu’il est toujours présent à leur côté pour veiller sur leur vol. Il ne les abandonne jamais ! Il déploie ses ailes, tantôt pour les protéger, tantôt pour les porter. C’est exactement ce que Dieu fait dans notre apprentissage, que nous en soyons conscients ou pas, Il nous protège, et Il nous porte ! Et c’est bien pour cette raison que, malgré les difficultés, nous sommes toujours là !
La renaissance de l'aigle (2)
Voilà comment nous pouvons grandir, développer notre envergure spirituelle, et apprendre à nous servir des vents pour aller plus haut (au lieu de les subir). Dieu veut que nous soyons comme lui, que nous vivions comme lui. Nous ne sommes pas faits pour vivre au ras des pâquerettes, nous ne sommes pas des poules ! A l’instar de l’aigle, nous sommes faits pour vivre sur les hauteurs de la vie avec Dieu. Une vie intérieure élevée, forte, sereine, épanouie, une vie plus puissante que les circonstances. Si nous apprenons à vivre comme Dieu vit, nous apprenons aussi à voir comme Il voit. Car l’aigle a également une excellente vision. Son champ de vision est beaucoup plus large que celui de l’homme (240 degrés). Il voit tout, il voit parfaitement bien, et de loin ! Sa vue est huit fois supérieure à la nôtre. C’est dans l’adversité, lorsque nous prenons de l’altitude et de l’envergure spirituelle, que nous développons aussi notre vision. Comme l’aigle, nous sommes appelés à développer une bonne vision spirituelle (de Dieu et des circonstances) afin de « régner », de dominer sur les circonstances de la vie.
En relisant Esaïe 40:31, j’ai été interpellé par la version Martin 1744 : "Ceux qui s’attendent à l’Eternel prennent des forces nouvelles. Les ailes leur reviennent comme aux aigles." Pensée similaire dans le Psaume 103:5 : "C’est lui qui rassasie de biens ta vieillesse, qui te fait rajeunir (hébreu: kadash ; littéralement être nouveau, refait à neuf) comme l’aigle." En quoi l’aigle, une fois devenu adulte, même vieillissant, peut-il être refait à neuf ? Que signifie « les ailes lui reviennent » ? Surtout quand l’on sait que l’aigle est l'oiseau qui possède la plus grande longévité, puisqu’il peut vivre jusqu’à 70 ans. Il n’atteindra pas cet âge naturellement. A l’âge de 40 ans, il va passer par un moment très difficile. Ses serres, devenues courbes et trop flexibles, ne lui permettent plus de saisir les proies dont il s'alimente. Son bec allongé et pointu devient aussi trop courbé. Ses ailes, devenues trop pesantes à cause de ses plumes vieillissantes, sont difficiles à déployer. Pour lui, il est maintenant très difficile de voler.
La renaissance de l'aigle (3)
L'aigle est alors confronté à deux choix : se laisser mourir ... ou entreprendre un long processus de changement qui durera 150 jours. Ce processus consiste à voler vers le sommet d'une montagne, se réfugier dans une paroi rocheuse contre laquelle il va frapper son vieux bec pour l'arracher. Après s'être débarrassé de son bec, il attend qu'un nouveau bec repousse avec lequel il arrache ses vieilles serres. Après que ses nouvelles serres aient repoussées, il arrache ses vieilles plumes. Cette phase est aussi mentionnée en Michée 1:16 : "Rase-toi, coupe ta chevelure […] rends-toi chauve comme l’aigle". Après cinq mois, l'aigle, complètement rajeuni, prend son glorieux envol de renaissance. Il dispose maintenant de 30 années supplémentaires !
Avec les années de vie chrétienne, les combats, les difficultés, les coups, une usure naturelle survient. On se fatigue, on se lasse, on s’use, on peut devenir lourd, voire inefficace … Dans ces moments-là, il n’y a que deux possibilités : se laisser mourir (spirituellement parlant) sous le poids des difficultés, tomber dans le dépit et l’apitoiement. Ou alors se renouveler, renaître. Pour cela, il n’y a qu’une solution : prendre le temps nécessaire pour aller se réfugier sur les hauteurs de la vie avec Dieu, seul dans son intimité. Le rocher sur lequel nous allons casser notre vieux bec, c’est Christ ! C’est là, dans sa présence, que notre vieux bec et nos vieilles serres, avec lesquels nous n’attrapons plus rien, peuvent être renouvelés. C’est auprès de Lui que nos vieilles plumes sont arrachées. Nos vieilles plumes, ce sont de vieux traits de caractère, de vieilles habitudes, de vieilles blessures, de vieilles douleurs … tout ce qui nous rend lourd et inefficace, tout ce qui nous tire vers le bas et nous empêche de prendre de l’altitude. Il est des moments dans nos vies, c’est inévitable, où nous avons besoin, non pas de quelques améliorations, mais d’être refait à neuf. Seuls ceux qui savent se confier, se réfugier sur les hauteurs de la vie avec Dieu peuvent expérimenter ce genre de renouveau miraculeux ! Les ailes leur reviennent comme aux aigles!